Mais d’abord, faut-il vraiment tout prévoir lorsque l’on part en microaventure ? Non, pas tout, mais certaines choses s’imposent pour éviter de prendre des risques ou de perdre trop de temps, surtout lorsque l’on part 1/ sur une courte période - 2/ en montagne.
Vous l’aurez compris, la pleine nature et l’autonomie demandent un minimum d’organisation. Le vélo, qui permet de faire des plus grandes distances aisément, offre davantage de flexibilité. Enfin, plus on est expérimenté, plus on pourra se permettre de laisser de la place à l’improvisation.
1 – Le matériel
Quelle que soit la microaventure que vous projetez de faire, la durée de celle-ci ou votre niveau sportif, avoir le matériel adéquat c’est la base. Et surtout les 8 points primordiaux suivants :
– A minima des baskets pour marcher. Et des chaussures de randonnée dès qu’il y a du dénivelé.
– De l’eau. En quantité suffisante et sans boire tout d’un coup pour l’économiser.
– Des vêtements pour le froid / de change. Être au sec et au chaud avec une polaire, des sous-vêtements secs et un bonnet si besoin.
– Toujours emporter un coupe-vent. Même s’il fait soleil. Après l’effort on se refroidit vite.
– Un sac de couchage si l’on campe. Qui soit adapté aux températures de saison.
– De la crème solaire. Quitte à prendre un seul tube pour le groupe.
– Une trousse à pharmacie bien garnie. Surtout pansements, désinfectant et élastoplaste, pour bander une articulation.
– Du matériel de réparation si l’on est à vélo. Surtout rustine, chambre à air et pompe.
2 – La nuité
Plusieurs options s’offrent à vous en fonction de votre budget, envie de confort et terrain de jeu :
– Bivouaquer (vérifiez la réglementation avant si vous allez dans un parc naturel)
– Camper dans le jardin d’un particulier avec la plateforme Home Camper
– Dormir à la belle étoile (pensez à prendre une bâche pour vous isoler du sol et ne pas être mouillé par la rosée du matin)
– Dormir dans un refuge ou une cabane non gardée de montagne indiqués sur les cartes IGN
– Réserver un logement écoresponsable sur les plateformes VaoVert ou WeGoGreenR
3 – Le transport
Pour aller et pour revenir. On observe 2 grandes manières de faire, qui dépendent du type d’itinéraire retenu :
LE + FACILE : effectuer un itinéraire en boucle, ce qui permet d’utiliser le même moyen de transport à l’aller qu’au retour.
LE + FUN : effectuer un aller simple avec cette idée de traverser le territoire. Cela implique de trouver un autre moyen de transport que celui utilisé à l’aller (un arrêt de train, un bus, du stop…etc.).
Le transport, on le préfère collectif. Car il coûte moins cher à l’environnement. Train, bus, covoiturage, stop ou encore directement en vélo depuis chez vous.
4 – La nourriture et l’eau
Là encore, plusieurs manières de faire entre plaisir, gourmandise, poids et encombrement : le repas lyophilisé, le pique-nique, le barbecue / mini-grill portable, la cuisine sur le réchaud, les nouilles chinoises déshydratées, le restaurant sur la place du village, chez l’habitant, sur le marché…
Pour l’eau, on partira avec un minimum de 1,5L par personne et par jour. 3L s’il fait chaud ou si l’on veut cuisiner avec. En montagne, on repère en amont les fontaines et sources sur la carte afin de planifier les ravitaillement et le portage de l’eau.
5 – La météo
La pluie fait partie de l’aventure. On s’équipe, on emballe ses affaires dans son sac poubelle et on continue d’avancer en attendant l’éclaircie.
En revanche, l’orage et la neige sont à prendre beaucoup plus au sérieux. Aussi, avant de s’aventurer en montagne, on regardera toujours attentivement la météo. Au choix, vous pouvez consulter les sites de météo spécialisés sur un massif, appeler l’office de tourisme pour avoir un aperçu des conditions sur place, ou encore appeler le numéro suivant pour un point météo précis : 08.99.71.02 + numéro du département.
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par Amélie Deloffre
Auteure, communicante et entrepreneure
Parisienne de 32 ans, communicante-entrepreneure et amoureuse du grand air, Amélie a créée en 2017 la newsletter "2 jours pour vivre" pour accomplir une mission qui lui est chère : démocratiser l'aventure. Elle y dépeint une aventure accessible à l'aide d'itinéraires. Elle est l'auteure du livre "2 jours pour vivre".